Selon Poutine, 244 000 des soldats présents dans la zone de combat sont des soldats appelés lorsque la Russie a annoncé une mobilisation partielle en septembre 2022. Ils ont été déployés dans le but de stabiliser la situation, de protéger de nouveaux territoires et de mener de nouvelles offensives. A l’époque, Moscou mobilisait 300 000 soldats. Cependant, Poutine a déclaré que 41 000 personnes avaient depuis été libérées pour des raisons de santé ou après avoir atteint l’âge maximum. Moscou a nié à plusieurs reprises son intention d’annoncer une deuxième vague de mobilisation, le président russe expliquant qu’une telle démarche n’était pas nécessaire. Au lieu de cela, la Russie s’appuie sur un flux constant de volontaires prêts à signer des contrats avec l’armée. Poutine a noté que les autorités avaient recruté quelque 486 000 soldats dans cette campagne de recrutement à grande échelle, ajoutant que d’autres étaient prêts à s’enrôler. Il n’a toutefois pas précisé combien d’entre eux ont été déployés au front, suivent une formation ou sont stationnés ailleurs. Commentant la situation sur le champ de bataille, Poutine a fait remarquer que les troupes russes « pour le dire humblement, améliorent leurs positions » sur toute la ligne de front. Il a également déclaré que la contre-offensive tant médiatisée de l’Ukraine – qui a débuté début juin – a été un échec total, sans aucun gain territorial. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a estimé au début du mois les pertes de Kiev à plus de 125 000 soldats depuis le début de l’offensive.
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